Découvrez le 15e numéro du Magazine de la Conversion !

Au menu de cette 15ème édition de votre magazine professionnel de la Bio, nous vous proposons 6 dossiers spécifiques :

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Pour accéder aux différents dossiers, cliquez sur les titres ci-dessous :

Dossier viticulture
Comment limiter sa consommation de gazole ?

L’entretien du sol est souvent un changement majeur lors de la conversion à la viticulture biologique. Le règlement CE 834/2007 interdit le recours aux herbicides, qu’ils soient issus de la chimie de synthèse ou d’origine naturelle. Dès lors, la gestion des adventices repose sur l’entretien du couvert herbacé (couverts végétaux, enherbement….) et sur le travail mécanique du sol.

Gestion des risques de contamination croisée

Le Règlement Européen de l’agriculture biologique limite le recours aux pesticides, et en restreint la liste. Tout producteur revendiquant le label bio doit se prémunir des entrées fortuites, non intentionnelles, de pesticides non autorisés sur ses cultures. Ce sont ces entrées qui prennent le nom de « contaminations croisées », croisées donc entre conventionnel et bio.

Dossier arboriculture
Vergers : maîtriser l’irrigation et l’enherbement sur le rang par l’installation d’un mulch

Assurer la bonne gestion en eau de son verger et maîtriser l’enherbement sur le rang font partie des principaux enjeux techniques des arboriculteurs. Face à ce double défi, le CIVAM BIO 66 et plusieurs arboriculteurs ont opté pour le mulch végétal sur le rang. Après deux années d’essais, il semble être une alternative (candidat) intéressante.

Cohabiter avec la mouche noire du figuier, par quels moyens ?

Dans un contexte de diversification des productions fruitières suite à la problématique Sharka, des vergers de figuiers ont progressivement vu le jour dans les Pyrénées-Orientales. En agriculture biologique, c’est une filière en développement mais la conduite des figuiers en bio se heurte à un problème technique important : la gestion d’un parasite. En effet, la mouche noire du figuier, Silba adipata McAlpin, peut être responsable de 20% à 80% des pertes en verger.

Filière brassicole
En Occitanie, une filière en plein essor

L’état des lieux réalisé par la Fédération Régionale des CIVAM d’Occitanie (FR CIVAM Occitanie) en 2019 permet d’avoir une image assez précise du paysage brassicole en Occitanie. Comme partout en France, le nombre de brasseries artisanales a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années dans la région. D’une cinquantaine de brasseries en 2010, on est passé à environ 200 brasseries artisanales en 2019, réparties sur tout le territoire. Parmi ces 200 brasseries, une cinquantaine ont une activité certifiée bio (production 100 % bio ou une gamme bio). Le volume de bière artisanale produit en Occitanie est estimé à 120 000 hectolitres /an, ce qui correspond à une production moyenne de 600 hL par brasserie artisanale.

Dossier élevage
Eleveurs Bio : vendre en restauration collective

Encore peu consommée en restauration collective, la viande bio s’introduit progressivement dans nos établissements, scolaires ou EHPAD, en région. La montée en puissance des menus végétariens, loin de représenter une concurrence pour ce produit, est au contraire un atout pour le développement de ce débouché. En effet, en raison d’un coût plus élevé, la viande bio ne peut être servie lors de certains repas que si des protéines végétales peu coûteuses sont proposées à d’autres moments. Introduite en moindre quantité, la viande peut donc être de meilleure qualité !

Diversification
Produire des petits fruits rouges en bio

Les petits fruits (framboise, cassis, groseille…) bénéficient d’une image très positive auprès des consommateurs : synonymes de retour des beaux jours, de souvenirs d’enfance, appréciés pour leurs qualités gustatives et leur présentation qui invite au « snacking », et recommandés pour leurs caractéristiques nutritionnelles (haute teneur en micro nutriments et antioxydants), etc. Mais ils demeurent un marché de niche : leur achat en frais reste très occasionnel, principalement à cause de leur prix élevé : la consommation de framboises et groseilles était de 0,13 kg/an /ménage, très loin derrière la pomme avec 18kg consommés, ou même la fraise avec 2,13 kg /an/ménage (TNS Sofres 2008). Cependant, ils sont très demandés sur les marchés en zone de montagne, et appréciés par une clientèle touristique.