Vous avez peut-être remarqué que le dernier numéro (n°19) avait évolué dans sa forme. Un nouveau nom : Le Mag de la Bio – Techniques et filières en Occitanie, Un nouveau logo, Une nouvelle maquette. Mais aussi un nouveau site internet : www.magdelabio.com.

L’objectif est d’apporter aux producteurs bio de la région Occitanie et à tous ceux qui s’intéressent à ce mode de production tout notre savoir-faire : des techniques de production aux expérimentations menées dans la région, mais aussi des projets de structuration de filière, des références technico économiques et des données de marché.

Il apporte une information la plus complète pour permettre aux producteurs bio de la région d’être performants, compétents et d’utiliser des méthodes de productions adaptées aux terroirs d’Occitanie.

A partir du prochain numéro (n°21), un système d’abonnement nous permettra d’assurer la continuité de production du Mag et vous permettra de choisir votre mode de lecture : en ligne sur le site ou de recevoir un exemplaire papier chez vous. En fonction de vos centres d’intérêts, vous recevrez un message dès qu’un article sera mis en ligne sur ces sujets. Vous y trouverez également les anciens numéros en accès libre.
Nous espérons que ces évolutions permettront au plus grand nombre de rejoindre le Mag de la bio et de contribuer ainsi au développement de la bio en Occitanie : une bio pour tous. Il reflète la diversité des filières et des méthodes de production bio de la région.

Julien FRANCLET – Président d’Interbio Occitanie

Pour accéder aux différents dossiers, cliquez sur les titres ci-dessous :

POINT SUR LE STATUT DES SEMENCES

Les semis d’automne approchent. Pour rappel, plusieurs espèces sont passées « hors dérogation » en 2021.

AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL : UN DÉFI POUR LES PRODUITS ALIMENTAIRES !

LABEL TERRITOIRE BIO ENGAGÉ

Première démarche de labellisation bio des collectivités territoriales en France, le label Territoire Bio Engagé permet de valoriser les acteurs des territoires qui oeuvrent pour le développement de la bio. Il est remis aux collectivités dans 6 régions en France et est géré par les Interprofessions bio régionales. Avec 290 communes et établissements labellisés en France dont 41 en Occitanie, une nouvelle dynamique est lancée par Interbio Occitanie pour le développer.

QUELLES PISTES POUR MIEUX VALORISER ET DIFFÉRENCIER LA VIANDE BIO DE L’EST- PYRÉNÉEN ?

Synthèse du diagnostic territorial réalisé en 2021 sur les filières bovines et ovines de l’Est-pyrénéen par BioOccitanie, le Biocivam de l’Aude, Bio Ariège-Garonne et le GAB des Hautes-Pyrénées, en partenariat avec l’INRAe, le CIVAM 66, BLE et le CIVAM Bio Béarn. Etude financée par le Commissariat de Massif.

LE TRAVAIL DU SOL EN VITICULTURE BIOLOGIQUE EN OCCITANIE

Le travail du sol est une pratique indispensable à maîtriser pour les viticulteurs s’engageant en Agriculture Biologique puisque le règlement bio européen interdit notamment l’utilisation des herbicides, en cohérence avec les attentes sociétales actuelles. Qu’il soit réalisé sous le rang ou sur la totalité de la parcelle, le travail du sol reste une étape délicate associant performance technique et enjeu économique.

PEUT-ON SE PASSER DU CUIVRE EN PRODUCTION DE RAISIN DE TABLE BIOLOGIQUE ?

En 2016, un groupe de onze arboriculteurs d’Agribio82 du Tarn-et-Garonne ont débuté un projet au sein du Réseau DEPHY Ferme. Il s’insère dans le plan ECOPHYTO, visant à diminuer l’ Indice de Fréquence de Traitements (IFT) de 50% en 2025 par rapport à 2018. L’objectif principal du groupe DEPHY Ferme est de diminuer l’usage de produits phytopharmaceutiques (PPP), notamment le cuivre pour le raisin.
L’utilisation de fongicides et insecticides doit être fortement réduite tout en limitant les pertes de récolte. Afin de répondre à cela, plusieurs essais ont été réalisés sur les parcelles de raisin de table, pour substituer et/ou réduire les doses de cuivre grâce à l’usage de produits alternatifs, de minidoses de cuivre, ainsi que le développement d’autres pratiques culturales.

GESTION DU RUMEX EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Les rumex sont des adventices problématiques en systèmes prairiaux, mais aussi en systèmes de grandes cultures biologiques. Les méthodes de gestion se focalisent sur la réduction du stock semencier très persistant des rumex, et sur l’extraction de leurs racines.

MATIÈRE ORGANIQUE : QUEL TAUX VISER POUR PRÉSERVER MES SOLS ?

Les sols peuvent être caractérisés de nombreuses façons. La première clé d’entrée est souvent la texture du sol, définie par les teneurs en argiles, limons et sables, composantes stables dans le temps. Puis vient la structure, en d’autres termes l’agencement de ces éléments les uns par rapport aux autres, valable à l’instant T et évolutif en fonction d’éléments extérieurs (météo, pratiques agricoles, etc.). En agronomie, d’autres éléments sont également regardés comme le pH ou la matière organique. Cette dernière est très instructive sur un sol car elle retranscrit son niveau de fertilité et d’activité biologique.

L’AIL BIO : SITUATION DE LA PRODUCTION EN OCCITANIE ET DÉBOUCHÉS COMMERCIAUX

En 2018, la région Occitanie présentait plus de 1 750 ha d’ail, soit 65% des surfaces nationales. Cette culture est principalement présente sur quatre départements : le Tarn est leader avec 820 ha, suivi du Gers avec 541 ha, du Tarn-et-Garonne avec 305 ha et de la Haute-Garonne avec 77 ha. La production s’est distinguée avec les Signes Officiels de Qualité (Ail rose de Lautrec Label Rouge, Ail violet de Cadours AOP, Ail blanc de Lomagne IGP) pour garantir une plus-value aux producteurs et résister aux produits importés. La production en Agriculture Biologique n’est pas en reste puisqu’elle représente près de 10% des surfaces implantées (150 ha certifiés et 21 ha en conversion, soit 171 ha au total).

FLASH SUR LES ESSAIS DE SORGHOS SOUS SERRES ÉTÉ 2020

Satisfaits par les résultats des sorghos cultivés en plein champ, le collectif de maraîchers qui travaille sur les couverts végétaux, a voulu élargir les essais à la culture sous serre.
L’objectif commun aux maraîchers des cinq fermes de Haute-Garonne et d’Ariège* qui ont cultivé les variétés Piper et/ou Lurabo F1, était la forte production de biomasse sur un court laps de temps estival, en vue d’augmenter le taux de matière organique du sol et de concurrencer les adventices.